Le temps était plus favorable pour ce deuxième samedi de
chantier, débutant à 9 heures pour se terminer à midi, soit deux heures utiles
compte-tenu du temps de rangement. Nous étions cinq. Une équipe a continué à
écorcer les grumes de 7 mètres de long, c’est la part un peu ingrate du chantier
à laquelle se sont collés Jean-Claude et Aimé. L’histoire se souviendra de leur
abnégation. L’autre équipe, avec Jean-Pierre et Philippe a poursuivi l’ajustement
et la fixation des grumes sur l’ossature.
Une erreur du premier samedi a été corrigée. Il faut éviter
les saillies trop importantes des bois courbes sur le plan vertical du mur, pour ne pas créer des points d’infiltration
d’eau qui dégraderaient le torchis. Les découpes à mi-bois, par lesquelles la
grume est plaquée sur les poteaux de structure, permettent d’ajuster l’alignement. Les courbes
les plus importantes sont tournées sur le plan horizontal ; c’est d’ailleurs
celles-ci qui produisent l’effet esthétique souhaité.
Les grumes sont fixées sur les poteaux par des tire-fond de
250 mm, tête sur la face interne de l’ossature.
L’apprentissage a été rapide. On se familiarise avec le
matériau, le tour de main s’améliore. Chacun apporte ses idées et son
expérience au fur et à mesure que se posent les problèmes. Un savoir-faire collectif est en train de se constituer,
et on peut d’ici le prochain chantier, le 5 janvier, envisager des journées
complètes de travail avec une équipe un peu plus nombreuse.
Pour davantage d'informations sur le projet de ferme de maraîchage biologique et son intégration au Bioterritoire porté par la commune d'Ungersheim, suivre ce lien:
http://www.marc-grodwohl.com/un-projet-de-construction-en-rondins-bruts-et-torchis-%C3%A0-ungersheim