La
ferme sera construite au lieu-dit « Kohlacker », en français « Champ
du charbon ». Ce vieux nom désigne une clairière de cultures dont la
création remonte, au Moyen-Âge, à des charbonniers ; ceux-ci ont défriché
la forêt, cuit son bois dans des meules, puis sont partis ailleurs ; peut-être
ont-ils transformé en charbon leur
propres cabanes de rondins.
Une partie de ces terrains est, un millénaire plus tard, affectée à une activité d’insertion par le maraîchage biologique (Jardins du Trèfle Rouge, antenne des Jardins d’Icare). C’est aujourd’hui à des friches sociales que l’on s’attaque ici.
Le symbole du camp des charbonniers dans la clairière nourrit le projet de construction de la ferme. Dans celle-ci se trouveront les activités de production et les lieux de convivialité. Le choix des matériaux, leur mise en œuvre, vont évoquer une construction brute et poétique issue des ressources de la proximité immédiate : troncs de robinier, terre et paille. Rodés à la participation aux affaires publiques grâce aux choix démocratiques de la municipalité, des habitants participeront bénévolement à la construction.
Nous mettons cette expérience en ligne car nous aurons beaucoup à apprendre des autres, mais aussi à communiquer au sujet de notre démarche. En effet, et cela diffère de réalisations similaires dans leurs formes et techniques, il s’agit ici d’une réalisation à maîtrise d’ouvrage publique soumise aux réglementations dans toute leur rigueur. Ce sera donc un laboratoire, grandeur nature, testant la possibilité de satisfaire aux normes en employant des techniques primitives et des matériaux aussi peu transformés que possible.
Une partie de ces terrains est, un millénaire plus tard, affectée à une activité d’insertion par le maraîchage biologique (Jardins du Trèfle Rouge, antenne des Jardins d’Icare). C’est aujourd’hui à des friches sociales que l’on s’attaque ici.
Le symbole du camp des charbonniers dans la clairière nourrit le projet de construction de la ferme. Dans celle-ci se trouveront les activités de production et les lieux de convivialité. Le choix des matériaux, leur mise en œuvre, vont évoquer une construction brute et poétique issue des ressources de la proximité immédiate : troncs de robinier, terre et paille. Rodés à la participation aux affaires publiques grâce aux choix démocratiques de la municipalité, des habitants participeront bénévolement à la construction.
Nous mettons cette expérience en ligne car nous aurons beaucoup à apprendre des autres, mais aussi à communiquer au sujet de notre démarche. En effet, et cela diffère de réalisations similaires dans leurs formes et techniques, il s’agit ici d’une réalisation à maîtrise d’ouvrage publique soumise aux réglementations dans toute leur rigueur. Ce sera donc un laboratoire, grandeur nature, testant la possibilité de satisfaire aux normes en employant des techniques primitives et des matériaux aussi peu transformés que possible.
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